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FAQ Harcèlement

FAQ

Certaines personnes sont harcelées parce qu’elles sont perçues comme différentes des gens qui les entourent : pas la même couleur de peau, pas le même genre, pas le même milieu social, pas la même couleur de cheveux, parce qu'elles ont un handicap… ou parce qu’elles sont nouvelles (elles viennent d’une autre école, d’un autre pays…). Ce qui attire les harceleurs, c’est que la victime est seule, finalement. Ils imaginent qu’elle ne saura pas se défendre et que personne ne viendra l’aider.

Alors si on est témoin de harcèlement, justement on ne laisse pas la victime seule ! Et si on est soi-même victime, il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide de quelqu’un·e, un·e prof, un·e collègue, ses parents, un ·e ami.

Être soi-même n’est pas un problème et ne justifie jamais la violence !

Alors, n’exagérons pas : personne ne dit qu’on n’a plus le droit de draguer ou de chercher à séduire ! En fait, là où il faut faire attention, c’est au contexte.

Exemple :

Une personne marche dans la rue. Elle va donc quelque part, l’esprit dans sa musique, ses pensées, ou le nez dans son portable. En général, elle ne souhaite pas être interrompue, et n’est pas vraiment à la recherche de partenaires… La rue n’est donc pas l’endroit idéal pour draguer quelqu’un !

Échanger un sourire n’interrompt pas quelqu’un : il n’y a donc a priori pas de mal à ça. Mais arrêter une personne qui n’a rien demandé et qu’on ne connaît pour lui dire qu’on la kiffe (dans le meilleur des cas) et qu’on aimerait bien son numéro de portable, c’est d’une part la juger sur son physique et sans la connaître (et ça ne fait pas plaisir, en vrai) et d’autre part ça oblige cette personne à donner une réponse, même si pratiquement toujours négative. Ça l’oblige donc à faire quelque chose qu’elle n’avait pas l’intention de faire (s’arrêter dans son déplacement pour exprimer un refus). Et quand ça arrive plusieurs fois par semaine/jour, ce caractère répétitif est qualifié de harcèlement de rue. Et si en plus, face à une réponse négative, on insulte la personne, on peut penser que le « dragueur » n’a en fait aucun respect pour cette fille et qu’il ne s’agissait donc pas de drague !

Par contre, si dans un contexte approprié (dans une soirée, sur une appli de rencontre), suite par exemple à un échange de regards et de sourires qui permettraient d’en savoir un peu plus sur l’ouverture de la personne à l’idée d’une discussion, un système de séduction se met en route, il n’y a aucun problème, à condition de respecter immédiatement tout refus, qu’il soit au début ou en cours de discussion.

Pour résumer, le respect de l’autre et la prise en compte du consentement sont les deux maîtres-mots en matière de drague !

Ce que tu vis est inacceptable !

D’abord, le principe de l’outing (révéler l'orientation sexuelle d’une personne sans son consentement, voire contre sa volonté) est une violation de la vie privée. Certaines personnes LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bi, trans, queer, intersexes, asexuel·le·s...) sont aujourd’hui encore « dans le placard », et ont choisi de ne pas rendre leur orientation sexuelle publique. Ils et elles ont leurs raisons, et il n’appartient à personne d’en juger, encore moins d’en faire étalage.

Ton orientation sexuelle ne regarde que toi, et toi seul devrait choisir les personnes à qui tu souhaites le révéler.

Si tu le peux, parles-en avec un ·e adulte de confiance dans ton école pour faire cesser ces insultes : les personnes qui les prononcent pourront être sanctionnées, des actions de sensibilisation pourraient être mises en place. Bref, il y a des solutions pour que ça s’arrange !

Par ailleurs, les insultes homophobes sont punies par la loi : tu as le droit de déposer une plainte, jusqu’à 1 an après que l’insulte ait été lancée.

Enfin, des associations spécialisées sont à ta disposition si tu as besoin d’en parler : elles peuvent t’offrir du soutien, t’aider dans tes démarches.

Il y a SOS-Homophobie, qui a aussi une ligne d’écoute téléphonique.
Il y a aussi la ligne Azur, pour les jeunes, avec aussi une ligne d’écoute.
Il y a également l’association Contact, qui peut t’aider avec tes proches.

Et aussi les associations du Planning Familial, les Centres de planification… dont les coordonnées sont sur la carte du site !

Courage ! Ça va s’arranger !

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