Le viol, lui, consiste en un acte de pénétration vaginale, anale ou buccale sans consentement. Réalisé sous l’effet de la contrainte, de la surprise, de la violence ou d’une menace.
Contrairement aux idées reçues, 9 personnes sur 10 sont agressé-e-s par un membre de leur entourage, par une personne qu’elles connaissent. Ce qui, ajouté à des sentiments de honte ou de culpabilité explique que peu de victimes osent porter plainte ou en parler (seulement une sur douze). Pourtant, c’est l’agresseur.se le.a seul.e responsable.
La personne te met la pression jusqu’à ce que tu dises oui, pour en être débarrassé-e ? Ça ne s’appelle pas consentir mais céder. Et oui, c’est considéré comme une agression sexuelle.
Dans la réalité, ce genre de chose se produit encore beaucoup trop souvent. Si en fin de soirée, la personne qui te plait a trop bu, il/elle ne sera pas en état de te dire oui ou non. Tu ne peux pas partir du principe qu’il ou elle est d’accord. D’ailleurs, l’excuse de l’alcool (ou n’importe quelle autre substance) n’est pas reconnue en cas de rapports sans le consentement de la victime, au contraire, c’est un facteur aggravant au regard de la loi.
C’est la même chose pour les rapports dans un couple. La notion préhistorique de “devoir conjugal” n’existe plus, au contraire. Si le non-respect du consentement vient d’un.e conjoint.e, c’est une circonstance aggravante aux yeux de la loi. Normalement, avec sa/son partenaire, on est censé être en confiance. S’ il ou elle abuse de cette confiance, ça peut être traumatisant. Etre en couple avec une personne ne signifie qu’on aura toujours envie d’elle, cela dépend de toi, de l’environnement, du moment. Tu peux ne pas avoir envie et dire NON.
Le consentement ne concerne pas seulement le rapport sexuel, c’est aussi consentir aux pratiques sexuelles.
Tu as le droit de refuser un rapport si finalement ta/ton partenaire souhaite le faire sans capote.
D’ailleurs retirer un préservatif pendant le rapport s’appelle le stealthing (qui veut dire “agir rapidement, en cachette”), retirer un préservatif à l’insu de l’autre personne annule le consentement et ça peut donc être considéré comme une agression !
Tu as le droit d’être consentant-e pour un rapport mais pas pour une pratique particulière comme une pénétration par exemple. Avoir envie d’un rapport ne veut pas dire avoir envie de tout!
Trouve les coordonnées de professionnel·le·s de santé, centres de dépistage et de santé et des associations que tu peux aller voir en toute sécurité, classés par thèmes.
Cette liste est non-exhaustive : tou·te·s les médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes sont habilité·e·s pour te recevoir sur les questions de santé sexuelle, mais celles et ceux qui sont référencé·e·s ici ont accepté de faire partie de l'aventure !
Ta copine a de la chance d’avoir quelqu’un qui entend son mal-être et qui veut l’aider !En tant qu’ami·e, tu peux lui assurer que tu seras là pour elle, pour l’écouter, pour la soutenir si elle veut en parler à d’autres personnes, pour la défendre si quelqu’un remet en cause sa souffrance :...
En savoir plus"Ce week-end j’étais à une soirée chez des copains, et il y avait ce gars super lourd qui me drague depuis des semaines. On avait un peu bu, et il me répétait qu’il avait trop envie de moi. J’ai fini par céder, on a couché ensemble. Depuis, il m’a lâché, mais je me sens super mal, je comprends...
En savoir plus"Samedi, en boîte, ça s’est passé super bizarrement : un gars sympa m’a offert des verres, puis tout est devenu flou… Le lendemain, je me suis réveillée chez moi et je ne sais même pas comme je suis rentrée. Depuis j’ai comme des flashbacks, des images me reviennent où je suis en train de coucher...
En savoir plusJe vais te répondre en un seul mot : NON !Le seul et unique responsable, c’est ce garçon. En t’imposant un rapport sexuel et une pénétration (même buccale) sans ton consentement, il s’est rendu coupable d’un viol. La victime d’une agression n’est jamais responsable, même en état d’ébriété,...
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